Titre de l'article CONSERVATION À BROMONT Auteurs Marie-Michèle Rousseau-Clair Date du projet 2006 Date de publication 2008 Ville,Pays Bromont, Canada Usage Civique Type de client Mixte (et PPP) Enjeux Environnemental Code 00021 Mots clés Phase d’identification de projet ; Acquisition de propriétés ; Aires protégées, Partenariat OBNL-Municipalité ; Bromont. Télécharger le document complet 00021_DOC_1.pdf Resumé Le projet vise la création d’un réseau d’aires protégées équivalent à 8 % du territoire de la Ville de Bromont, dont la réalisation a été confiée à un organisme à but non lucratif, également reconnu comme un organisme de bienfaisance : Conservation de la Nature. Pour l’organisme, il s’agit d’un premier véritable partenariat en collaboration avec une municipalité. Le principal défi de ce projet consiste en l’identification des zones prioritaires pour leur conservation. Ce partenariat s’avère un important enjeu de gestion puisqu’il constitue à la fois une belle occasion de croissance future pour Conservation de la Nature, mais également le risque, non négligeable, d’entacher sa réputation. À cet enjeu s’ajoutent la difficulté d’un financement à long terme pour assurer l’intendance perpétuelle des aires protégées, ainsi que plusieurs lacunes dans les méthodes même de gestion. Bien que le projet n’en soit qu’à sa phase d’identification, l’équipe de projet semble être parvenue à en démontrer la faisabilité. La faisabilité économique repose sur la crédibilité de l’organisation et sur sa capacité à obtenir du financement au-delà de ce qui est nécessaire pour l’acquisition. La faisabilité technique se fonde, quant à elle, sur la valeur écologique intrinsèque du territoire. À cet effet, les bénéfices visés du projet, loin d’être monnayables, sont principalement une contribution directe à la conservation du patrimoine naturel de la région. Le succès global du projet reposera sur les capacités de l’organisation à intégrer efficacement les composantes classiques de la gestion de projet (budget, échéancier, qualité, communications, etc.) à la réalité d’un partenariat OBNL-Municipalité.