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Titre de l'article
LE CARREFOUR DES AVENUES DU PARC ET DES PINS

Auteurs
Thiery Kouam
Bayala Abraham
Paul Laberge


Date du projet
2008

Date de publication
2011

Ville,Pays
Montréal, Canada

Usage
Aménagement urbain

Type de client
Public

Enjeux
Agrandissement

Code
00048

Mots clés
Aménagement urbain, infrastructure, transport, analyse de la valeur, parties prenantes, échangeur et comité de bon voisinage

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Resumé
Les années 50 marquèrent le triomphe de l’urbanisme fonctionnel dans plusieurs grandes villes de l’Amérique du Nord. On consacrait ainsi à l’auto une place prépondérante au détriment du piéton et de la qualité du paysage urbain. Montréal fut également influencé par ce courant. La construction de l’échangeur du Parc/des Pins (1959-1961) sur le bord du mont Royal en est un exemple spectaculaire.

La présente étude touche le projet de démantèlement de cette structure de béton et son remplacement par un carrefour « convivial, esthétique et sécuritaire » (Ville de Montréal 2004). La mise en œuvre de cette vaste entreprise par la Ville de Montréal a impliqué en fait l’intégration de plusieurs projets en un seul : celui du réaménagement urbain, d’architecture du paysage, et le projet d’infrastructure de transport et d’aqueduc.

Mais derrière cet aménagement visible se cache l’architecture invisible de la multi-organisation qui a rendu possible le projet. Compte tenu de l’éventail des disciplines techniques impliquées et du grand nombre de parties prenantes en interaction, la présente étude souligne l’enjeu de la gestion des communications entre les équipes techniques internes d’une part, et d’autre part, entre le noyau de gestion et les parties prenantes externes.

Ainsi, l’analyse des nombreux scénarios de solution et la cohabitation des diverses opinions professionnelles furent possibles grâce aux techniques de l’analyse fonctionnelle et de l’analyse de la valeur mises en œuvre. De même, l’adhésion du milieu avant et durant les travaux fut acquise par le biais d’un plan stratégique des communications se modulant en fonction des diverses parties prenantes. C’est dans ce contexte que fut créé le tout premier « comité de bon voisinage » pour un chantier de la Ville de Montréal.