Titre de l'article
REDÉVELOPPEMENT DES ANCIENS ATELIERS DU CN A POINTE-SAINT-CHARLES
Auteurs
Philippe Cantin
Vanessa Hudon Ouellet
Arianne Létourneau
Jhonny Gamboa
Date du projet
2012
Date de publication
2013
Ville,Pays
Montréal, Canada
Usage
Aménagement urbain
Type de client
Privé
Enjeux
Reconversion
Code
00062
Mots clés
Projet urbain, friche industrielle, participation
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Resumé
Le projet de redéveloppement des anciens ateliers de la compagnie ferroviaire du Canadien National (CN) à Pointe-Saint-Charles dans l’arrondissement du Sud-Ouest de la Ville de Montréal a débuté en 2005, lorsque le CN a vendu ses terrains pour la somme de 1 $, sans garantie légale ou condition, au Groupe Mach. Après l’opposition de la population face aux premières propositions d’aménagement sur le même site (casino, Cirque du Soleil et centre de foires d’exposition), le Groupe Mach proposa en 2012, un projet de développement à usages mixtes, qui s’inscrivait dans les grandes orientations du plan d’urbanisme de la Ville de Montréal. Cela a facilité l’acceptation sociale, notamment devant l’Office de consultation publique de Montréal.
Les intérêts manifestés par les parties prenantes étaient variés. Cette divergence a eu une incidence directe sur la gestion des conflits pour remédier à l’absence de consensus. Les acteurs du secteur privé et ceux du secteur communautaire avaient une vision très opposée des interventions à proposer pour le site. Le poids politique des acteurs communautaires de Pointe-Saint-Charles a influencé les décisions de la Ville de Montréal quant aux clauses à inclure dans l’accord de développement présenté au Groupe Mach. Dans le but d’épargner du temps et de l’argent, le Groupe Mach a dû accepter certaines clauses de l’accord vis-à-vis desquelles il n’était pas initialement favorable, notamment la cession du bâtiment nº 7 à l’organisme Quartier Éphémère et le fait de doter le projet de 25 % de logements sociaux et de 15 % de logements abordables. Somme toute, plusieurs compromis en matière de densité, de modes de tenure et d’aménagement ont dû être faits entre les acteurs privés et les acteurs communautaires.
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